En sortant de la gare de Bangkok Lamphong hier soir, sans aucune réservation, on fait le choix de s'installer pour 2 nuits dans un hôtel à Chinatown. Quartier animé proche de la gare, ça grouille, une bonne approche by night de Bangkok qui nous intrigue. Ce qui frappe d’entrée, c'est la densité de la foule, la rue prise d'assaut par les kiosques montés en vitesse pour la restauration. Partout le charbon de bois crépite, fumées et odeurs montent, les grilles de barbecues transformées en étalages de poissons, fruits de mer, langoustes. Les rabatteurs attirent le client, les groupes trouvent leur place, s'installent, les commandes sont prises dans un brouhaha impossible, et ça marche, tout le monde finit par passer à table. Sourires, c'est gai, heureux, pétillant dans les yeux et dans l'assiette.
Une vie trépidante à 100 à l'heure, on aime sur le moment, mais pour combien de temps ?
Au petit matin, la même rue est déserte, on la quitte pour le marché couvert, un immense espace super bien rangé, tout est propre et tip top, rien à voir avec le désordre de la veille. La même foule qu'hier, elle s'est simplement déplacée, et on la retrouvera autour des tables ce soir. Quelques visages...
On limite l'activité culturelle du jour à la visite du temple Wat Pho, dont l'attraction principale est un Bouddha géant couché, à l'intérieur d'une enceinte d'une centaine de stupas. Chaussures dans un sac plastique, c'est une lente procession humaine qui passe en rang d'oignon, pour se faire des selfies ou déposer un peu d'argent dans les bols, de préférence des pièces de monnaie, ça fait cling cling et ça porte chance.
Une journée calme, peut être parce que c’est dimanche. Mais quel est le vrai Bangkok, celui que nous racontent les temples où celui d’OSS117 ? Affaire à suivre...