Lundi 15 Avril - Tairua : km 15,412
Debout avant l’aube, il faut profiter d’être sur la côte Est pour assister à tous les levers du soleil, pourquoi pas voir le rayon vert. Être le premier sur la plage, sentir le froid du matin jusqu’à l’arrivée du premier rayon, et faire participer à distance la petite famille qui se trouve aux antipodes en France, prête à aller se coucher. Le jour et la nuit, et puis la nuit et le jour.
Il faut se sentir en forme pour aborder la route touristique qui fait le tour de la péninsule de Coromandel, paysage fait de collines, collines et collines. Des pentes qui ne dépassent pas 8%, c’est abordable, c’est même un plaisir avec ce ciel bleu et une température idéale autour de 20°.
À midi, le dénivelé est fait, on s’installe à la table d’une station service pour un repas qui ressemble à une collation de 16 heures : pain beurre et chocolat. Evelyne y ajoute une boîte de thon pour tromper sa faim. Table partagée avec 2 jeunes - Française et Allemande - Ils sont courageux ces jeunes partis seuls avec leur gros sac à dos pour 2 à 12 mois, à la découverte, toujours dans le système travail - vacances.
La petite ville de Tairua se situe au nord de l’embouchure de la rivière Tairua, au pied d’un monticule - le mont Paku - où sont établies de belles villas résidentielles avec vue sur l’océan. La prospection d’or et le travail du bois sont à l’origine de l’établissement des colons, c’est aujourd’hui un lieu de passage rapide pour les touristes. Il reste 1 restaurant, on a la chance d’occuper la dernière table.
Sur la plage de Tairua, au moment du coucher du soleil, on croise de petits oiseaux tout frais sortis du nid, une femme toute excitée vient nous expliquer qu’il s’agit de ´New Zealand shore ployer - tūturuatu’, une espèce en voie de disparition : la femelle niche dans le sable, et les chiens rôdent...on sort nos caméras
Brrr 20 heures, tout est fermé, on entre dans la tente, il ne fait pas chaud. À demain soleil !