Lundi 4 Février - Luang Prabang
Luang Prabang, l'ancienne capitale déplacée à Vientiane par le roi Setthayhirath en 1560 par crainte des invasions Birmanes. Saccagée en 1887 par les Hos, bandes de brigands Chinois, la ville a été reconstruite avec goût, le protectorat Français signé en 1893 contribue à donner un style où se mélangent de façon harmonieuse des toitures lao avec des façades en chaux ou en brique, des maisons traditionnelles sur pilotis avec des maisons à étages. La ville se situe au confluent du Mékong avec la rivière Khan, une situation dont profitent bien le centre ville construit autour de la jonction des rivières.
Dès le premier pas dans la rue principale, on est frappé par les bars et restaurants, tous nous incitent à la flânerie autour d'un verre, ils nous attirent, on n'aura jamais assez de temps pour les tester. Une ville des plus plaisantes, comme l'ont été Hoi An au Vietna et Chiang Mai en Thaïlande.
On limite la visite culturelle aux deux pagodes à avoir résisté à l'invasion de l'armée du 'Pavillon noir' - le Vat Xieng Thong et le Vat Mai - et à quelques lieux
Le Vat Xieng Thong est une pagode construite peu avant le transfert de la capitale à Vientiane. Les motifs décoratifs des murs de la pagode et des 3 chapelles attenantes sont exceptionnels : danseuses, combats d'éléphants, scènes de bataille ou de la vie quotidienne, arbre de vie - lien entre monde terrestre et monde céleste, un régal de figures simples, limite naïfs, faites de mosaïques à base de morceaux de verre teinté miroir Japonais.
Le Vat Mai présenté une façade exagérément dorée à notre goût, mais le Bouddha efféminé a belle allure, photo.
Le musée se situe dans l'ancien palais royal (le dernier roi a abdigué en 1959), il présente un intérêt dans salle du trône décorée de mosaïques. Photos interdites, il faut garder le souvenir dans la tête, mais on retrouve le même style de mosaïque au Vat Xieng Thong, on a les photos.
Le Vat Pa Huak, au pied de la colline, est une bonne surprise : des fresques murales assez endommagées évoquant de vieilles peintures rupestres, je retrouve les couleurs de mes livres de classe de CM1.
Et pour finir, coucher de soleil tout en haut de la colline qui surplombe Luang Prabang. On est des centaines à attendre le bon moment pour prendre la photo, c'est rigolo, on appuie sur le bouton en même temps et on s'en va.
En parcourant le Aggañña Sutta, Evelyne découvre une nouvelle vérité qui convient à son ego. Une nouvelle année qui commence...