Vendredi 7 Septembre - Yokosuka : km 6,211
Sortir de Tokyo sans y passer la journée à tourner en rond... c'est notre objectif du jour.
On commence bien, un petit déjeuner agréablement partagé avec Kennichi et Tomomi, leur toute petite Mei et le grand Ayumu qui tourne autour de nous avec la curiosité d'un enfant de 5 ans. Ils sont adorables, on est contents de les avoir connus, s'être intégré l'espace de quelques instants au cœur d'une jeune famille japonaise. Quand on les quitte, le cœur gros, Kennichi emmène son petit à la garderie avant de s’en aller réfléchir au futur système informatique du gouvernement... Tomomi, sa petite Mei dans les bras, nous fait de grands signes du bout de la ruelle...et bye bye on espère bien vous revoir un jour, notre voyage est cruel, il est fait de rencontres et de ruptures.
La suite... Une vingtaine de kms sympas dans Tokyo, entre chaussée et trottoirs, avant le passage sur le grand pont au dessus de la Sumida (?), puis changement de décor, on retrouve le Japon des autoroutes, voies ferrées et échangeurs, des infrastructures montées au 1er étage sur pilotis. Les zones urbaines s’enchaînent, 40kms sans un arbre ni aucune une plante verte.... Quand c'est trop, on pense aux Prairies.
A partir de Kanagawa, on se met à chercher à se rapprocher de la baie de Tokyo, Evelyne veut voir un endroit qui évoque la vague de Kanagawa du peintre Hokusai. Elle sait que l'endroit n'existe pas... et on ne le trouve pas. Toutes ces recherches nous amènent à 17 heures à se poser la question de l’hôtel qui n'existe pas, il faut faire vite, la nuit tombe d'un coup à 18 heures... la chance nous le trouve près de la station de train Kanazawa-Hakei de la ville de Yokosuka. Ouf ! et en plus, on est au bord de la baie, on peut rêver à la vague.
La suite est une belle histoire, la réceptionniste de l'hôtel flashe sur notre voyage, elle nous invite à une soirée Sushis et c'est délicieux. Yoko, vous avez été parfaite, si tous les Japonais ressemblent à Yoko, les JO de 2020 seront un succès. Merci Yoko pour ce moment d’impro chaleureux.
Souvenir d'une agréable soirée, qui met un peu de soleil à cette rude journée passée sous un soleil trop chaud et un vent contraire trop fort, près de 70 kms à 15 km/h en zones urbaines. Vivement le mont Fuji.