Samedi 14 Juillet - Maple Creek : km 3,843
Maple Creek !!! On a tellement entendu parler des rodéos de Maple Creek et de ses cow boys, on a hâte...On s’installe pour 3 nuits consécutives, c’est une première.
Dès l’arrivée au motel, la mise en condition est immédiate, l'avertissement est clair : « vous êtes priés d’enlever vos bottes avant de passer cette porte ». Aucune indication par contre pour les vélos qu’on nous laisse emmener dans la chambre en passant par les couloirs intérieurs du motel. Aucune indication non plus pour les armes à feu. Et pour les chevaux?
On passe notre journée nationale dans les 2 musées de la ville, tous deux réunissent photos et témoignages datant d’un siècle, puisque là encore, l’histoire remonte à la fin du 19eme siècle.
C’est l’histoire de la famine qui atteint les Indiens suite aux massacres du bison, leur retranchement vers les Cypress Hills à la frontière des Etats Unis où survivent les derniers bisons, la rogne des américains du Montana qui n’aiment pas voir les Indiens passer la frontière pour chasser ce qui reste de bison, la signature ou le refus de signature des traités, les tentatives de conversion des Indiens à la culture Européenne, autant en terme de religion qu’art de la ferme et consommation de whisky ... Et puis la mise en place de la voie ferrée avec l’apparition des ranchs, le bétail est chargé dans les wagons pour être généreusement distribué aux nouveaux fermiers. Une culture « ranch » se développe, elle laisse au cinéma de notre enfance de merveilleux films, mais j’ai oublié... j’étais pour ou contre les Indiens?
Parmi les objets qui nous marquent, les selles bien sûr, ancêtres de nos selles en cuir Brooks, ....tellement confortables.
Le seul regret : on rate le rodéo d’une semaine, et on ne verra pas Lulu Carabine au saloon.
Demain, l’écriture du blog sera assurée par Didier Deschamps, ce sera lu par 60,000,000 de Français.
En attendant, on est prêt pour la grande finale. Allez les Bleus, Evelyne vous offre l’inspiration :
Ma Camargue s’appelle Prairie
Elle s’étend à l’infini
Mon cœur chavire.